À son arrivée, le visiteur se retrouve sur un parcours linéaire qui suit l’axe transversal du site sur un demi kilomètre, le tracé de l’ancien chemin du roi. Un écran, limite entre la partie payante et non payante du site, formé d’une paroi en tôle d’acier ondulée perforée, est l’élément conducteur signalétique qui mène le visiteur à un belvédère d’un côté, ou vers l’entrée des jardins de l’autre. Le programme éclaté dans le paysage se déploie à même l’écran qui devient clôture, postes d’interprétation, belvédère, pavillon d’accueil ou entrée des jardins. Une peau de bois glisse sur l’écran et se courbe pour former les espaces du pavillon qui se s’interpénètrent de l’extérieur vers l’intérieur, de l’architecture vers le paysage. Niché dans une clairière naturelle, dont il épouse la forme, le bâtiment sur pilotis surplombe délicatement le sol. Près de la pointe extrême du bâtiment qui loge la billetterie, l’écran glisse et se transforme en une large toiture avant de se retourner un peu plus loin vers le sol pour créer une faille par laquelle les visiteurs s’infiltrent dans les jardins.