bien public | domaine public
Ces dernière année et plus particulièrement durant les dernières campagnes électorale, tant au fédéral qu’au provincial, un thème autrefois ringard a refait surface en plusieurs occasions sur divers enjeux : le bien public. Que l’on pense au gaz de schiste, la rémunération des actionnaires, la responsabilité sociale des entreprises, les sables bitumineux, les redevances minières. Ce questionnement se transpose directement en terme urbain, la notion de domaine public. L’atelier se penchera sur ce qui constitue le domaine public et les usages qui le composent, qui qui y sont permis ou non. Le domaine public est en continuel transformation sous la pression des promotteurs qui désirent se l’accaparer et des villes qui peinent à en assurer la sécurité et l’entretien. Qu’est ce qui compose le domaine public? Les trottoirs, les rues, les emprises, les parcs urbains mais pas les cimetières. Quel est la différence avec l’espace public et le domaine public? Dernièrement, on permet, moyennement un «loyer» de s’approprier temporairement le domaine public : des terrasses apparaissent en bordures du trottoir, on paie notre place de stationnement, les festivals «privatisent» temporairement des pans entier du centre-ville. D’autre part, la ville en modifie la répartition des usages de façon temporaire ou permanente : des voies cyclable, des saillies de trottoir, remplacent des voie véhiculaire, des zones plantée remplacent des portions de trottoir, des bornes bixi éliminent des places de stationnement. Quels sont les usages permis ou non du domaine public : la circulation (rue, trottoir, voies réservées, bandes cyclables), la relaxation, le regroupement, les sports (places publiques, parc), les infrastructures urbaines (emprises, bornes, lampadaires, ect.) Pourrait-on y retrouver des lieu de sport, de représentation, des forêts, des espaces communautaires, des infrastructures artistiques, des parc à vélos? À qui s’adresse-t-il?
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L’atelier se penchera dans la session d’automne sur la notion de domaine public, son analyse, questionnement pour mettre en place les assises d’un projet qui prendra forme la session prochaine et s’implantera plus spécifiquement sur un ou plusieurs espace de stationnement. Des événements récurant comme le «parking day» propose déjà une utilisation autre de ces espaces. Mais nous désirons ici voir le projet d’événement comme un réel outil d’analyse et de critique. Nous nous intéresserons à l’événement comme vecteur de changement, comme générateur d’initiatives dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal? La ville a mis en place un Bureau du 375 anniversaire dont le mandat est de développer une vision d’ensemble pour le 375e, d’identifier des projets d’infrastructure et d’aménagement urbain qui pourraient constituer le leg de cet anniversaire et de définir des orientations pour la mise en valeur de la créativité et du savoir-faire de Montréal. Les projets s’incriront dans ce contexte.