La mue de l’Insectarium propose la création d’un écosystème vivant en continuité avec ceux de la future Grande place de l’Espace pour la vie et du Jardin botanique. La mue est la croissance et la transformation du bâtiment existant. La proposition formelle génère une architecture sans rupture avec le paysage grâce à une fluidité perceptuelle et physique entre intérieur et extérieur. Un écrin de verre sertit le bâtiment existant, l’ancre au site et l’ouvre sur l’extérieur.
Transparente, la nouvelle peau du bâtiment invite le visiteur à entrer dans ses espaces: elle dévoile la vie foisonnante dans la grande serre immersive, les activités dans les ateliers créatif et scolaire, ainsi que la production des serres horticoles et de papillons. Des extensions paysagères s’arriment à la cour aux insectes existante, favorisent la rencontre des humains avec les insectes tout en déployant le bâtiment vers l’extérieur. Couplé aux nouveaux milieux de vie intérieurs, le territoire de l’Insectarium devient un espace immersif global, propice à la découverte des insectes par les visiteurs. Un parcours-paysage se déploie à l’intérieur par la variation des pentes des toits et des plafonds depuis la marquise de l’entrée, en passant par le hall, les espaces perceptuels, jusqu’à la serre immersive, créant le un parcours muséologique qui traverse l’ensemble du bâtiment.