Circonscrit par les structures monumentales et emblématiques du stade et de son mât, du Biodôme ainsi que du Centre Pierre-Charbonneau, le nouveau planétarium doit marquer son identité en évitant de créer un nouvel «objet» sur le site déjà surchargé de monuments. Le projet est abordé comme la prolongation d’une coulée verte, en continuité avec les espaces verts du Jardin Botanique et des terrains du Parc Olympique. La coulée verte se déploie jusqu’à la rue Pierre-de-Coubertin, reliant les différents Museums Nature, organisant les circulations piétonnes et automobiles à travers le site et offrant aux usagers un espace public végétalisé qui fait défaut au site, abondamment bétonné. Ce bâtiment-paysage est constitué d’une grille horizontale, un treillis malléable se déformant pour modeler les fonctions iconiques du planétarium, les Théâtres des étoiles et l’auditorium, corps célestes autour desquels le visiteur circule comme un observateur de l’espace. Le planétarium et son jardin sont conçus comme une série d’espaces d’observation de l’environnement. La grille dont les mailles sont à la fois espaces verts, puits de lumière, panneaux solaires photovoltaïques, mobilier urbain ou dispositifs d’observation, est paysage, armature et dispositifs d’interaction.